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L'écumes des jours heureux
se déposent sur les rocher acérés.
La mer vide sans fringuant bateaux enjoués
Semble triste au ciel de bleus.
Sa trace blanche se dépose
et s'efface sans laisser de signe.
Tout s'anime et par le chant du cygne
attire vers le tombeau les roses.
Impassibles ilots de terres
qui résistent perdu dans l'océan.
Ensemble de monticules fiers
en récifs qui parsèment la mer.
Jeu de plaques terrestres
Ou d'eaux extravagantes.
Chaines miniatures effarantes
loin du phare comme des séquestres
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La tour sonnait la huitième Heure.
Les hommes ramaient avec vigueur.
La jeune fille penchée de sa fenêtre,
Observait de loin, dans l'ombre,
A l'assaut de rivages sombres,
Où parfois l'on voit des êtres,
Les fées de la brume dévoiler leurs limbes
Au dessus des eaux.
Non loin des bateaux,
Guidés par l'empereur et sa nimbe,
Et sur la terre, auprès du feu,
Là où sanglotent les femmes,
S'élève des chant langoureux
D'amour et de drame
Leurs espoirs brulés
Elle laisse partir au large
Leurs amants embarqués
Sous le dernier rayon du soleil
a travers les nuages qu'il balaye.
Peut être feront-ils naufrage
Ou alors affronteront tempêtes et orages ?
Priant un dieu d'un adieu touchant,
Enveloppés d'ombres au couchant,
Afin de revoir leurs femmes et leurs filles
Sans que celles-ci aient besoin de passer sous la faucille
Les hommes partent en mer,
Les femmes meurent sur terre .
Et la jeune fille ferme ses yeux
Le menton sur son balcon
Déjà avalées par les lieux
Recouvertes des mains de charbon
attirée vers le sommeil formel
au dessus de la falaise, dans le phare, sentinelle .
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voici deux image de colo pour ta baleine : ( sans liner )
une sur fond noir :
et une sur le croquis :
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Au coeur de la forêt, la jeune fille rêvait.
Au coeur de la forêt, la jeune fille tournoyait.
Au coeur de la forêt, la jeune fille chantait.
Au coeur de la forêt, la jeune fille s'effondrait.
Oui, je cours, mais
Les souvenirs de toi s'envolent,
Je les vois s'éloigner, insolentes lucioles.
Je te l'assure, je cours, mais
De ta voix rauque n'entends que des murmures
Qui s'en vont en lézardant les murs.
Je te le jure, je cours, mais
Ton regard ambré de whisky, s'enfuit,
En me laissant seule derrière lui.
Par tous les astres je cours, mais
Ta présence, désagrégée, m'abandonne
Pour des univers sans bornes.
Sur l'univers, je cours, mais
Ton image se voile d'ombres amères
Et je ne sais où tu as caché la lumière.
Oui, je cours, mais
Ma vie, inévitablement, veut suivre la tienne,
As tu seulement idée de sa peine ?
Et oui, je perds mon espoir en courant,
Pourtant, je ne veux pas faire d'erreurs,
Mais tu le sais, je crève de peur,
A l'idée de t'oublier.
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Voila, premier poème, assez vieux (2014, publié en 2015) et pas mal remanié aussi !
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