• L'écumes des jours heureux

    se déposent sur les rocher acérés.

    La mer vide sans fringuant bateaux enjoués

    Semble triste au ciel de bleus.

     

    Sa trace blanche se dépose 

    et s'efface sans laisser de signe.

    Tout s'anime et par le chant du cygne

    attire vers le tombeau les roses.

     

    Impassibles ilots de terres

    qui résistent perdu dans l'océan.

    Ensemble de monticules fiers 

    en récifs qui parsèment la mer.

     

    Jeu de plaques terrestres

    Ou d'eaux extravagantes.

    Chaines miniatures effarantes

    loin du phare comme des séquestres


    7 commentaires
  • La tour sonnait la huitième Heure.

    Les hommes ramaient avec vigueur.

    La jeune fille penchée de sa fenêtre, 

    Observait de loin, dans l'ombre,

    A l'assaut de rivages sombres,

    Où parfois l'on voit des êtres,

    Les fées de la brume dévoiler leurs limbes

    Au dessus des eaux.

    Non loin des bateaux,

    Guidés par l'empereur et sa nimbe,

     

    Et sur la terre, auprès du feu,

    Là où sanglotent les femmes,

    S'élève des chant langoureux

    D'amour et de drame

    Leurs espoirs brulés 

    Elle laisse partir au large 

    Leurs amants embarqués 

    Sous le dernier rayon du soleil

    a travers les nuages qu'il balaye.

     

    Peut être feront-ils naufrage 

    Ou alors affronteront tempêtes et orages ?

    Priant un dieu d'un adieu touchant,

    Enveloppés d'ombres au couchant,  

    Afin de revoir leurs femmes et leurs filles

    Sans que celles-ci aient besoin de passer sous la faucille

    Les hommes partent en mer,

    Les femmes meurent sur terre .

     

    Et la jeune fille ferme ses yeux

    Le menton sur son balcon

    Déjà avalées par les lieux

    Recouvertes des mains de charbon 

    attirée vers le sommeil formel

    au dessus de la falaise, dans le phare, sentinelle .

     

     


    1 commentaire
  • voici deux image de colo pour ta baleine : ( sans liner )

    une sur fond noir :

    baleine un

    et une sur le croquis : 

    Uryu :

     

     


    12 commentaires
  •  

    Au coeur de la forêt, la  jeune fille rêvait.

    Au coeur de la forêt, la jeune fille tournoyait.

    Au coeur de la forêt, la jeune fille chantait.

    Au coeur de la forêt, la jeune fille s'effondrait.

     

    Oui, je cours, mais

    Les souvenirs de toi s'envolent,

    Je les vois s'éloigner, insolentes lucioles.

     

    Je te l'assure, je cours, mais

    De ta voix rauque n'entends que des murmures

    Qui s'en vont en lézardant les murs.

     

    Je te le jure, je cours, mais

    Ton regard ambré de whisky, s'enfuit,

    En me laissant seule derrière lui.

     

    Par tous les astres je cours, mais

    Ta présence, désagrégée, m'abandonne

    Pour des univers sans bornes.

     

    Sur l'univers, je cours, mais

    Ton image se voile d'ombres amères

    Et je ne sais où tu as caché la lumière.

     

    Oui, je cours, mais

    Ma vie, inévitablement, veut suivre la tienne,

    As tu seulement idée de sa peine ?

     

    Et oui, je perds mon espoir en courant,

    Pourtant, je ne veux pas faire d'erreurs,

    Mais tu le sais, je crève de peur,

    A l'idée de t'oublier.

     

    --------------------------------------------------------------------------------------------------

     

    Voila, premier poème, assez vieux (2014, publié en 2015) et pas mal remanié aussi !


    4 commentaires
  • A vos crayons - 2

     

    Un nouveau dessin. ( et oui je l'ai retrouvé !! XD)

    Dans le thème cette fois ?


    3 commentaires
  • Peinture de l'espace ?

    Est-ce dans le thème pour vous ?


    4 commentaires