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Par Najcha le 17 Septembre 2015 à 14:00
Un texte de slam sans nom...
Elle commence quand le soleil disparait à l’horizon
Quand la lune défie les étoiles avec prétention
La nuit
Pas celle des assassins, des boites, de l’effervescence de Paris
Mais celle des poètes et des rêveurs qui tombe trop souvent dans l'oubli
Celle qui est la hantise des enfants
Le noir que d'autres trouvent rassurant
C'est l'heure où le voile de l'hypocrisie se lève
L'heure où les plumes crissent sans trêve
Nuit d'émotions, de rêves, d'espoir
Puits sans fond, paroles brèves, rêves noirs
Nuit de silence, comme en transe, nuit d'errance
Tu ne te fais pas confiance? Aucune importance, faut que tu te lances
Dans la nuit, pas d'ennemis, pas d'alliances
Ecris pour toi, pour moi, prouve à la France
Que toi, parmi d'autres, adolescent paumé
Tes mots ont la force de les faire vaciller
Mets un peu de côté tes leçons de physique-chimie
Je le sais, tu peux voir dans la nuit
Il faut juste que tu y croies mais n'essaie pas avec les yeux
Vois avec ton coeur, tu y arriveras mieux
Nuit étoilée, nuit d'été ou nuit sans lune
Nuit de vérité, nuit admirée ou nuit sans brume
Bleue nuit ou noire d'ébène
Place à la nuit, place à la reine
Nuit silencieuse, nuit de solitude
Nuit mystérieuse, nuit d'incertitudes
Monde inconnu, accessible et hors de portée
Tu tombes des nues, tu ne pensais pas être ainsi envoûté
Mais la nuit t'as pris, impossible de la délaisser
Tu ne trouveras plus jamais d'attraits dans tes pâles journées
Nuits interminables et trop courtes à la fois
Nuits de larmes, nuits d'espoir, nuits d'effrois
Toujours à ton bureau mais plus tout à fait sur Terre
En état second, sensation éphémère
Impression de bien être ou d'être tout simplement
Sensation fugitive d'être maître du temps
Déjà le jour revient, trop tôt sans doute
Mais peut-être trop tard, tu as changé de route
Tu n'es plus le même, à jamais la nuit t'as changé
Tu fuiras le jour et seras chaque nuit plus proche de la félicité
Voilà, j'espère que ça vous aura plu!
5 commentaires -
Par Harmonie ~ le 14 Septembre 2015 à 19:20
Un poème sur la vie, la mort...
Enjoy et laisse un com', ça fait plaisir ^^
ELLE ATTEND
Peau froissée par le passé
Dernier reflet d'un siècle achevé
Regard usé par les mélodies du temps
Elle attend, elle attend
Elle regarde pour la dernière fois
Son jardin, sa fatigue, son désarroi
Elle se promet qu'elle ne se retournera pas
Elle se promet que rien elle regrettera
A travers la frontière des paupières
Filtre une larme, qu'elle sait la dernière
Sur sa joue, sillonnant un parchemin sans âge
Sur sa joue, dernier voyage, dernière image
Peau froissée par le passé
Dernier reflet d'un siècle achevé
Regard usé par les mélodies du temps
Elle attend, elle attend
Elle contemple le visage de son amant
Qui sourit sur une photo en noir et blanc
Elle sait qu'elle le retrouvera là-bas
Du moins elle espère, du moins elle le croit
Elle sent son cœur qui bat doucement
Elle essuie sa larme, doucement
Hume une dernière fois son vieux parfum
Frotte une dernière fois ses vieilles mains
Peau froissée par le passé
Dernier reflet d'un siècle achevé
Regard usé par les mélodies du temps
Elle attend, elle attend
Elle se lève soudainement
Ouvre la fenêtre, laisse entrer le présent
Se plonge une dernière fois dans la contemplation
Du soleil, du pommier, de l'horizon
Elle se laisse bercée par le chant du merle
Elle ferme les yeux, enivrée, belle
Elle se surprend à fredonner
Un air qui la replonge dans le passé
Peau froissée par le passé
Dernier reflet d'un siècle achevé
Regard usé par les mélodies du temps
Elle attend, elle attend
Un air à la fois doux triste et svelte
Un air aux consonances muettes
Un air qui la fait doucement
Pleurer et danser en même temps
Une berceuse à la fois divine
A la douceur presque angevine
Une berceuse que lui chantait
Sa mère quand elle était bébé
Peau froissée par le passé
Dernier reflet d'un siècle achevé
Regard usé par les mélodies du temps
Elle attend, elle attend
Puis elle replonge dans son enfance
Ses bêtises et son innocence
Simple parfum d'inoubliable
Simple parfum de désirable
Et puis l'adolescence lui revient
Se rappelle avec un sourire fin
Combien elle était jeune et bête
Tous ces caprices, ces prise de tête
Peau froissée par le passé
Dernier reflet d'un siècle achevé
Regard usé par les mélodies du temps
Elle attend, elle attend
Et puis son premier amour
Et sa folie de croire au mot toujours
Un simple regard et puis tout
Semblait terriblement flou
La fin de ses études bâclées
Bâclées pour pouvoir épouser
L'homme qu'elle croyait depuis toujours
L'homme de sa vie, son seul amour !
Peau froissée par le passé
Dernier reflet d'un siècle achevé
Regard usé par les mélodies du temps
Elle attend, elle attend
Amour que seule elle ressentait
A peine enfantée, abandonnée
De celui qu'elle avait aimé
Qui a présent l'avait quitté !
Sa vie elle l'a refaite
Chantant pour faire semblant de l'être
Joyeuse, vivante, animée
Mais aurait-elle cru qu'à nouveau elle le serait ?
Peau froissée par le passé
Dernier reflet d'un siècle achevé
Regard usé par les mélodies du temps
Elle attend, elle attend
Elle a retrouvé l'inespérable
Un amour pur et véritable
Un amour partagé cette fois
Un homme animé par la foi
Mais le cancer l'a rattrapé
Elle est à nouveau abandonnée
Seule, attendant la mort
Seule, guettant encore
Peau froissée par le passé
Dernier reflet d'un siècle achevé
Regard usé par les mélodies du temps
Elle attend, elle attend
Elle attend un sourire en coin
Elle attend l'hypothétique fin
Elle sourit lorsqu'elle vient, enfin
Elle sourit, sourit au destin
Elle se sent légère
Elle n'est plus sur Terre
Elle ferme les yeux
Elle dit adieu
Peau froissée par le passé
Dernier reflet d'un siècle achevé
Regard éteint à jamais
Elle est partie pour de vrai
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Par Harmonie ~ le 31 Août 2015 à 10:14
Bonjour bonjour !
Un poème sur un thème qui me tient à cœur car très présent…GAME OVER
Il n’est plus qu’un fantôme aux yeux rougis
Il n’est plus qu’un reflet de nuits d’insomnie
Il est toujours quelque part ailleurs
Sa vie est marquée par un Game overUn jour il s’approche d’une étrange contrée
Se prend aux merveilles de ce monde inconnu
Mais peut-il vraiment savoir qu’il deviendra déchu
Par cet écran qui l’a émerveillé ?Le lendemain il hausse les épaules
Se dit qu’en retournant là-bas
Il ne fait pas plus de mal que ça
Que ce n’est qu’un moyen de trouver un autre rôleLe troisième jour il retourne à nouveau
Fuit le temps, le meuble, l’occupe à sa guise
Fuit la réalité, les soucis, trouve une autre mise
Dans un jeu qui lui paraît terriblement beauLe quatrième il ne peut plus tenir
Derrière son écran il va trouver
Réconfort et joie qu’il trouve mérités
Et s’enfuit avec lui tout ces souvenirsLe cinquième il se rue sur sa console
Il ne peut s’arrêter même si il le veut
Il a l’impression d’exaucer tout ses vœux
Par l’intermédiaire de jeux, véritables camisolesLa nuit son esprit est tourmenté
Il ne pense qu’à sa seule façon
D’échapper au réel, sa seule addiction
Il veut encore et encore jouerAlors il se lève et retourne dans ce monde
Cette prison attirante auquel il ne peut plus
Échapper, sortir, vivre sans abus
Il ne sait pas qu’il entre dans un cercle immondeChaque jour chaque nuit malgré sa lutte
Il se plante derrière l’écran maudit
Dans un cercle vicieux et infini
De plus en plus profondément il chuteAlors il dit adieu à toute sa vie
Au passé au présent et à l’avenir
Il n’existe plus que pour rétrécir
Rétrécir dans des jeux qui le ramollitIl ne peut plus arracher ses yeux
D’autre part que sur un écran
Alors, âme errante vagabond errant
Sans but sans vie sans vœuIl n’est plus qu’un fantôme aux yeux rougis
Il n’est plus qu’un reflet de nuits d’insomnie
Il est toujours quelque part ailleurs
Sa vie est marquée par un Game over
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