• Bibliothèque collective

    La bibliothèque collective vous offre un choix de livre, parmi ceux que les membres de la communautés ont lus, n'hésitez pas à consulter leurs avis ! ( Même si pour l'instant il n'y a pas grand chose ... ^^')

     

    INDEX/LISTE 

    A

    B

    Bluebird-Tristan Koëgel

    C

    D

    Les délices de Tôkyo - Durian Sukegawa

    E

    F

    G

    H

    I

    J

    K

    L

    M

    Les mémoires de Lady Trent-Marie Brennan

    N

    O

    P

    Q

    R

    S

    Six ans déjà - Harlan Coben

    T

    Triste tropique - Claude Lévi-Strauss

    La théorie des nuages-Stéphane Audeguy

    U

    V

    W

    X

    Y

    Z

  • Titre : Tristes Tropiques
    Auteur: Claude Lévi-Strauss

    Tristes Tropiques - Claude Lévi-Strauss

    source de l'image : amazon.com

     

     Quatrième de couverture :

    Pourquoi et comment devient-on ethnologue ? Comment les aventures et les recherches du savant s'intègrent-elles et forment-elles l'éxperience propre à l'ethnologue ? C'est à ces questions que l'auteur, philosophe et moraliste autant qu'éthnographe, s'est efforcé de répondre en confrontant ses souvenirs parfois anciens et se rapportant aussi bien à l'Asie qu'à l'Amérique. Plus encore qu'un livre de voyage, il s'agit cette fois d'un livre sur le voyage. Sans renoncer aux détails pittoresques offerts par les société indigènes du brésil central, dont il a partagé l'existence et qui comptent parmi les plus primitives du globe, l'auteur entreprend, au cours d'une autobiographie intellectuelle, de situer celle-ci dans une perpective plus vaste : rapport entre l'Ancien et le Nouveau Monde ; place de l'homme dans la nature ; sens de la civilisation et du progrès. Claude de Lévi-Strauss souhaite ainsi renouer avec la tradition du "voyage philosophique" illustrée par la littérature depuis le XVIe siècle jusqu'au milieu du XIXe siècle, c'est à dire avant qu'une austérité scientifique mal comprise d'une part, le goût impudique du sensationnel de l'autre n'aient fait oublier qu'on court le monde, d'abord, à la recherche de soi.

     

    A-t-on encore besoin de présenter Claude Lévi-Strauss aujourd'hui ? Cet académicien français à la renomée internationnale décédé en 2009, est un des père de l'ethnonologie moderne et une des figures emblématique du structuralisme avec notamment l'élaboration et la théorisation d'un méthode nouvelle : l'anthropologie structurale, qu'il applique dans Les structures élémentaires de la parenté en 1949, soit cinq ans avant la publication de Tristes tropiques. Mais bon, je ne vous en fait pas le portrait plus amplement car cela me prendrait plusieurs jours.... Passons donc au livre lui même !

    Ce manifeste autobiographique tout à fait particulier est aujourd'hui considéré comme une sorte de classique de la littérature des science sociales modernes. Il a été ainsi réédité de nombreuse fois et est encore aujourd'hui très facilement trouvable en rayon ou commandable en librairie. Mon exemplaire, déniché à la Fnac au prix de 7,10 €, imprimé par les éditions pocket et faisant partie de la collection Terre humaine au format poche (même si que l'on soit bien clair : les 500 pages de texte l'empechent tout à fait de rentrer dans une poche) est encore aujourd'hui discretement glissé dans l'une des piles de livres de mon bureau que je relis souvent.

    Cette ouvrage très particulier d'éthnologie propose à mon sens un long voyage dans l'histoire de son auteur et dans celle de l'humanité. La première partie, intitulée "La fin des voyages" tout a fait paradoxale qui s'ouvre sur la citation aujourd'hui très célèbre "Je hais les voyages et les explorateurs. " ( dont le commentaire disponible dans les archives de l'INA est tout à fait interessant) fait débuter l'ouvrage sur l'histoire de Lévi-Strauss. Ainsi le livre retrace le parcours de son auteur : l'éducation, l'apprentissage de la philosophie, la découverte de l'éthnologie, le choix de l'éthnologie, le début des voyages, l'histoire de l'expedition au brésil de 1939, la théorisation de l'anthropologie structuraliste; Autant d'éléments singulier qui marquèrent la vie de cet homme hors du commun.

    Au delà de l'aspect autobiographique ce livre nous fait aussi voyager au brésil. On se plait à découvrir les quartiers de Rio, la ville de Sao Paulo, les camps des tribus amérindiennes, leurs coutumes, leurs habitudes, en somme tout cet autre-monde qui nous est plutôt inconnu de ce côté de l'Atlantique même encore aujourd'hui. 


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  • Titre : Les délices de Tôkyo

    Auteur : Durian Sukegawa

    ISBN : 2253070874

    Les délices de Tôkyo-Durian Sukegawa

    Quatrième de couverture :

    " Ecouter la voix des haricots " : tels est le secret de Tokue, une vieille dame au doigts mystérieusement déformés, pour réussi le an, la pâte de haricots rouges qui accompagne les dorayaki, des patisseries japonaises. Sentarô, qui a accepté d'embaucher Tokue dans son échoppe, voit sa clientèle doubler du jour au lendemain, conquise par ses talents de pâtissière. Mais la vieille dame cache un secret moins avouable et disparaît comme elle était apparue, laissant Sentarô interpréter à sa façon la leçon qu'elle lui a fait partager.

     

    Ce roman a pour moi toutes les caractéristique de l'art littéraire japonais. Ecrit par Durian Sukegawa, auteur de nombreux essais et de nombreuses nouvelles, diplomé de l'académie de patisserie japonaise et de philosophie, ce roman-nouvelle, très court, est une petite merveille. 

    Cela vous fera peut-être rire mais, ce roman m'a été offert à l'un de mes anniversaires ( et n'ayant jamais réellement fait de liste de souhaits, je ne sais jamais ce qui me sera offert ) et entre les deux premières pages se trouvait encore le commentaire oubliée d'un vendeur Fnac, sur un petit papier carton. Il était inscrit " Pour peu cher vous avez une merveille ". Au moins après lecture je ne contestais pas l'avis du vendeur. Disponible en format poche au prix de 6, 90 euros à la Fnac et déjà édité en france à plusieurs reprise, ce livre est assez facilement décelable en librairie. Venons en à l'histoire même.


    Vous vous accorderez surement, tout comme moi, pour dire que la quatrième de couverture reste tout a fait énigmatique. On a envie de franchir le pas et d'aller rapidement découvrir quel secret peuvent bien renfermer ces 224 pages. Et bien je ne vous en parlerais pas ! Il ne faudrait pas vous soutirer le plaisir de la lecture mais parlons donc du cadre de ce roman. Enchassé dans un délicat système narratif, dont la douceur et la force tranquille ne sont pas sans rappeler ceux de Hiromi Kawakami, de Kazuo Ishiguro, ou de Mariko Yamamoto, le récit ponctué de dialogue se développe lentement. 

    On découvre dès le début la petite échoppe tenue par Sentarô dans laquelle se jouera une majeure partie du récit, Sentarô lui même, jeune homme criblée de dettes, son employeuse, propriétaire de la boutique de dorayaki, et bien vîte Tokue, notre mysterieuse grand-mère. Tableau que l'on s'imagine plus facilement grâce à la très poétique couverture donnée à cet ouvrage. Situé entre Tradition japonaise et déni, ce livre expose une dorte de double visage placé sous le sceau de cette mystérieuse vieille femme.

    La place de la femme est d'ailleurs tout à fait étonnante dans ce roman. Le japon étant une des société actuelle dans laquelle le gender gap est un des plus important, ce livre nous présentant des femmes au rôle prépondérant est d'une grande signification. De même toujours dans le lignage de la tradition d'apprentissage et de transmission très importante dans l'imaginaire collectif japonais, et d'ailleurs dans de nombreuses cultures, ce roman s'imprègne d'accents de leçon de vie.

    Quoi qu'il en soit, la fin m'aura tiré quelque larmes mais je suis peut-être trop sensible, qui sait ? Je ne devais surement pas être le seul de cet avis du moins, car cet ouvrage a été récompensé du prix des lecteurs en 2017
    En espérant vous voir le l'ouvrir, Bonne lecture !


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  • Titre : La théorie des nuages 

    auteur : Stéphane Audeguy

    La théorie des nuages- Stéphane Audeguy

     source de l'image :  amazon.com

    Quatrième de couverture :

    "Il est question de nuages et Virginie Latour commence à comprendre. Elle comprend qu'au début du dix-neuvième siècle quelques hommes anonymes et muets, disséminés dans toute l'Europe, ont levé les yeux vers le ciel. Ils ont regardé les nuages avec attention avec respect même ; et, avec une sorte de piété tranquille, ils les ont aimés. " Akira Kumo est un couturier japonais. Il collectionne les livres consacrés aux nuages. Pour classer sa bibliothèque, il engage Virginir Latour, une jeune femme, à qui il raconte des histoires de chasseurs de nuages. Celle de Luke Howard qui inventa leur noms, celle de Richard Abercrombie qui fit le tour du monde pour voir si ils étaient partout identiques, d'autres encore, aussi surprenantes que le jeu des nuées.

     

    Après n'avoir rien lu d'autre que la quatrième de couverture de cet ouvrage vous devez surement vous dire que j'ai vraiment un grain avec le ciel, et vous n'avez peu être pas completement tort, mais laissez moi vous montrez qu'au delà du fait qu'il traite du ciel, ce livre est une petite pépite de la littérature française et que, si vous l'avez déjà, entreposé quelque part dans votre bibliothèque, ou celle de vos parents, ou celle de vos grand-parents (voire peut-être celle de vos arrière-grand-parents) sans jamais avoir osé l'ouvrir, il serait formidable de tenter l'expérience !

    Déjà, vous n'avez peut-être jamais entendu parler de Stéphane Audeguy ! Stéphane Audeguy est un artiste pluridisciplinaire qui a commencé sa carrière créatrice dans le monde du cinéma, en régie, puis derrière un banc de montage, et qui, aujourd'hui, enseigne  au quotidien l'histoire du cinéma et des arts dans un établissement des Hauts-de-Seine. Cet ouvrage, La théorie des nuages, est son premier roman, et a paru en 2005.

    De manière très formelle et physique, abordons quelques détails pratiques nécessaires : mon édition au format poche trouvable ici dans la collection folio de l'éditeur Gallimard (qui fait 10,8 cm de large pour 17,8 cm de long) présente 336 pages de texte. De plus, son poid léger d'environ 200 grammes vous permet de l'emporter vraiment partout. Disponible au prix de 8,30 euros, cet ouvrage est donc relativement abordable.

    Maintenant entrons enfin dans le vif du sujet : Suis-je le seul a être fortement intrigué par ce titre ? En tout cas c'est ce qui m'a motivé à sortir ce livre oublié de ma bibliothèque et à franchir la première page. J'ai découvert une écriture tout à fait particulière, d'ailleurs récompensée lors de la première édition du Prix du Style en 2005, déscriptive, impersonnelle mais pas completement, capable de faire écho à celles de Georges Bataille et de Kazuo Ishiguro. En effet ce texte fait particulièrement usage de la troisième personne ce qui installe une sorte de distance entre lecteur et personnage, renforcée notamment par la carence d'informations sur Virginie Latour. Ce récit magistral lie à la fois l'histoire des sciences et celle des souvenirs du couturier japonais. A travers un jeu narratif, on découvre les histoires de personnages historiques qui ont rythmé l'avancée scientifique de cette Théorie des nuages : d'abord celle de Luke Howard qui nomma les nuages, puis celle de Richard Abercrombie et de son très fameux et recherché protocole, mais aussi celle de Goethe ou celle du peintre Carmichael; qui font elles-même écho aux souvenirs d'Akira Kumo, placés sous le symbole néfaste du nuage atomique d'Hiroshima ou des fours crématoires. Cependant, entres ces étranges lubies, ces souvenirs cachés, certains passage parfois plutôt crus peuvent déplaire, notamment tout ceux qui traitent de la sexualité d'Akira Kumo ou de Virginie Latour, et l'utilisation d'un vocabulaire précis pourra contraindre à l'emploi du dictionnaire pour certains passages.

    J'ai trouvé ce roman, qui a obtenu le Prix Maurice-Genevoix de l'académie française en 2005, tout à fait rafraichissant et érudit de par sa vision de la science et des nuages. Dans ce texte, ils deviennent à la fois une allégorie de la vie et du temps qui passe, symboles liés à la religion comme à la déshumanisation, associés parallèllement à la structure du cerveau et de la pensée humaine, et sont donc bel et bien placés au centre de cet ouvrage réflexif, somme toute aussi dense qu'un nuage. Je suis resté fasciné par ce livre. En espérant vous avoir donné envie de le parcourir, bonne lecture et joyeux Halloween !


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  • Titre : Les mémoires de Lady Trent
    auteur : Marie Brennan 

    tome 1: 

    Les mémoires de Lady Trent - Marie Brennan

    tome 2 :

    Les mémoires de Lady Trent - Marie Brennan

    Tome 3 :

    Les mémoires de Lady Trent - Marie Brennan

    et tome 4:

    Les mémoires de Lady Trent - Marie Brennan

    ( cinquième tome à paraître )

    Quatrième de couverture du premier tome :


    « Soyez avertis, cher lecteur : les volumes de cette série contiendront des montagnes gelées, des marais fétides, des étrangers hostiles, des compatriotes hostiles et à l'occasion des membres de ma famille hostiles, de mauvaises décisions, des mésaventures géographiques, des maladies dépourvues d'attrait romantique et une abondance de boue. Vous poursuivrez votre lecture à vos risques et périls. »

    Les mémoires de lady Trent, mises en scène par Marie Brennan, racontent la vie et les recherches d'Isabelle Trent, naturaliste mondialement connue et désormais vieille dame, dont l'esprit et le style empreints d'humour s'avèrent sans pitié pour les imbéciles. Dans ce premier volume, Isabelle, petite fille puis jeune femme, brave les conventions de sa classe et de son temps pour satisfaire sa curiosité scientifique et accompagner son mari lors d'une expédition à la recherche des dragons de Vystranie...

    Un livre de facture raffinée, qui s'adresse aux amateurs d'époque victorienne, de fantasy, et n'est pas sans rappeler le travail baigné de naturalisme et d'imaginaire de Pierre Dubois dans La grande encyclopédie des fées.

    Mon analyse :

    Marie Brennan signe une serie de carnets de voyage, à la manière des naturalistes, en pleine contrées imaginaires chez l'éditeurs méconnu L'Atalante. Placé sous le signe de sa collection La dentelle du cygne, dont la devise est : "Avec la « Dentelle du Cygne », lire c’est rêver, rire, réfléchir, mais aussi réagir, sortir des sentiers battus, renouveler sa vision du monde…", les multiples tomes des Mémoire de Lady Trent offrent un univers accessible et des voyages au quatre coins de contrées fantastiques.

    Le texte propose un point de vue intéressant sur les dragons, de par sa volonté d'approche scientifique mais aussi par la mise en avant de cette fascination pour ces fantastiques sauriens que l'on ne retrouvent que trop peu au centre des grand roman de fantasy. L'histoire bien ficelée n'est pas celle d'un roman d'action et prend au contraire le temps de bien installer son intrigue complexe au fur et à mesure des volumes, retranscrivant ainsi par la même occasion la lenteur, la difficulté des démarche, les complexités politiques (comme elles pourraient l'être chez nous) du monde imaginaires dans lequel baigne l'héroïne principale: Lady Isabelle Trent. L'écriture travaillée et fluide, la quasi absence de dialogue et la presque omniprésence de passages descriptifs nous permettent de plonger encore plus profondément dans cet univers des science, en nous plaçant, en quelque sorte, nous aussi en position de scientifiques. Cette forte présence de description peut vous paraître ennuyeuse, mais les romans en sont d'autant plus captivant
    Les couvertures de chaque tomes, réalisés par Todd Lockwood, sont à elle seul des programmes de lecture sur le contenu des différents romans. Les expéditions toujours plus mouvementées et animés de l'héroïne sont à son image, complexes et souvent assez désopilantes, un côté renforcé par le caractère bien trempé, charismatique et fort qui est prêté à Isabelle Trent, qui n'hésite pas à tirer privilège de sa position et de son âge pour dépasser ce qui semble être les codes de la société qui l'entoure, et en quelque sorte s'abjurer de cette société victorienne au préjugés bloquant. Ce qui donne un nouveau type d'intérêt pour ce cycle de romans, centrée sur le rapport à l'éducation des femmes et celui de l'accession des femme à la connaissance/profession scientifique (parfois encore aujourd'hui bien tumultueux comme le montrent certains extraits des débat européens), notamment avec la création par Isabelle de l'université Volante à son domicile. Même si limiter le texte à cet aspect là, ce n'est pas lui faire honneur, je l'ai trouvé aussi assez intéressant. Ainsi entre histoire, sujet encore d'actualité et voyage, Marie Brennan tisse un lien entre l'univers parallèle de son cycle et le notre.

    Dorénavant, à vous de voir si vous souhaitez embarquer sur le basilic, aller fouiller les ruine draconienne en Vystranie, étudier les dragons du désert akhien, rencontrer les marais-mouliens et les politiques étrangers ou bien tout simplement rester à étudier les lucions que vous conservez dans du vinaigre au fond d'une armoire, ou peut-être tout ça à la fois ? 

    Et bonne lecture !


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  • Titre : Bluebird
    Auteur : Tristan Koëgel

    Rubrique Littéraire- Bluebird de Tristan Koëgel

     

    Quatrième de Couverture : 
    Elwyn est fils d’immigrés irlandais, Minnie, fille d’un chanteur itinérant noir. Ils se rencontrent dans une plantation, et tombent amoureux. Ils ont 13 ans, et ne savent pas que leur vie est sur le point de basculer. Quelques jours plus tard, en effet, Minnie assiste au passage à tabac de son père par des hommes du Ku Klux Klan. Effondrée, elle saute dans le premier train, en partance pour Chicago.

     

     Mon analyse :
    Et oui, ça fait plusieurs fois que je parle de ce livre alors je me lance !
    Bluebird est un livre d'une immense poésie qui m'a énormément plus, mais commençons par les détails plus pratiques :
    Même si ce livre est au premier abord un gros pavé, ce qui ne rebutera pas les lecteurs acharnés et les bibliophiles, mais qui peut tout de même décourager certains vagabondants dans leur bibliothèque, la lecture en est très facile (et je sais pas vous mais moi, la couverture me donne envie de l'ouvrir ). L'histoire est logique, bien construite et organisée autour d'éléments historiques propre à la vie américaine en période de ségrégation. L'écrivain a du fournir un travail phénoménal.
    Le sujet ultra-sensible et récent ( à une certaine échelle pour les plus jeunes ) est retranscrit avec brio et permet peu à peu au lecteur de pénétrer cet univers poétique et sensible.
    L'histoire est centrée sur la vie de Minnie, une jeune fille noir américaine dont le père est "songster" (chanteur itinérant), et sur son père. C'est le récit lumineux d'une forme de recherche du bonheur, et d'une marche pour l'espérance face à l'adversité. Même si le contexte historique légèrement édulcoré pourra faire se poser quelques questions à quelques uns, ces un ouvrage qui ferra rêver adolescents et adultes.
    Mélange entre histoires d'amour, lutte plus ou moins passive contre la ségrégation, voyage et musique blues, le texte nous permet de redécouvrir le territoire américain sous un nouveau visage. Les différentes voix accordées au différents personnages nous font tour à tour découvrir une part de la vie humaine à cette époque. De plus, c'est aussi une retranscription forte de l'histoire de la naissance du blues qui pourrait à elle seul suffire pour justifier la lecture du livre (chercher au cas par cas les petites annotation de bas de pages sur Youtube pour découvrir ^^). 
    Alors sans plus attendre, je vous laisse aller chercher son prix ( qui est de 14,20€ en version papier et 10€ en version e-Book (à la FNAC) ) ou sa disponibilité en bibliothèque. Je vous ajoute également l'ISBN de mon édition : 2278081608. 


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  • Titre : Six ans déjà
     

    Rubrique Littéraire - Matt_Math - Six ans Déjà

     Résumé :

    Impuissant, Jake assiste au mariage de Natalie, la femme qu'il aime. Leur histoire est bien finie, et elle lui a fait promettre de ne plus jamais la contacter. Ni d'essayer de la voir.

    Jake tien parole, pendant six ans. Jusqu'à ce qu'il tombe sur la notice nécrologique de Todd Sanderson, le mari de Natalie. Du moins semblait-il. Car au funérailles, la veuve se révèle être une parfaite inconnue. Alors, où est Natalie ? Pourquoi lui aurait-elle mentit ?

    Déterminé à la retrouver, Jake va devenir la proie d'une machination meurtrière. Et decouvrir qu'en amour, il est des vérités qui tuent ...

     

    Mon Analyse : 

    Ce livre d'Harlem Coben à été une de mes lectures de vacances, si je l'ai ajouté ici, c'est parce que l'écriture et le suspens que l'auteur a pu réussir à mettre dans son livre m'ont passionné, je n'ai littéralement pas pu lâcher le bouquin après l'avoir commencer !


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