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Que le temps passe vite,
Hier il venait de naître,
Aujourd'hui, il est déjà grand,
Ça fais tellement longtemps que je ne l'ai pas vu,
Il me manque un peu, j'aimerais bien le revoir,
Pour pouvoir le voir grandir de jours en jours ...
Je retournerais le voir, bientôt.
Je ne veux pas qu'il soit trop grand,
Que je puisse encore le porter et que je le reconnaisse encore.
Qu'il apprenne mon prénom et que lui aussi me reconnaisse.
Qu'il reconnaisse sa marraine de coeur,
Moi.
Pour mon filleul adoré ♥
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Mon coeur s'essoufle
Ma douleur se camoufle.
Mes muscles vieillissent
Mes doigts durcissent.
Mes os se fissurent
Avec milles et une éraflures.
Mes ongles se cassent
Mes cheveux se brisent
Ma voix s'en va
Mes yeux se ferment,
Mes larmes coulent,
Mon eau pourrait redonner vie à un fleuve.
Réveiller les torrents,
Remonter des cascades,
Servir de pluie,
Pour les enfants du Burkina Fasso.
Et,
Je me sens mourir...
Pourtant je suis la
Je marche
J'avance
Je respire...
Je ne devrais pas
Utiliser mes dernières forces
A les gaspiller en marche ,
Courses ,
Et Liberté.
Mais...
J'ai envie de vivre.
4 commentaires -
Poème écrit en cours de latin...
Version papier :Version ordi :
EPITAPHE
Elle marche, elle avance
Tête baissée, en silence
Vers une stèle illuminée
Vers la fin de sa destinée
Elle pose une main sur la pierre
Elle ferme les yeux, fait sa prière
Et alors comme une fleur qui se fâne
De ses paupières s'échappe une larme
C'est son dernier discours
C'est son seul recours
Et alors elle trace
Dans le vent, dans la mer
Elle écrit une épitaphe
Dans le temps, dans le mystère
3 commentaires -
Vu que peu de personnes me connaissent ici (enfin, Harmonie et Sofia si, PGDE un peu et matt_matt et Cerise qui m'ont vaguement aperçue ici et là) je vais me présenter un peu!
Alors, pour une éventuelle question, je ne m'appelle pas najea, c'est seulement un diminutif de mes deux prénoms. (lesquels? Ahah très bonne question! (pathétique je sais mais j'ai bien le droit de m'amuser un petit peu)) Bon, allez, je vous laisse deviner (un indice: mes initiales sont A.J).
Voilà, à part ça je suis Jbnaute, PAnaute, PEnaute, LDOnaute, et FFE... (et aussi complètement cinglée (c'est bon, ange-autre-partie-de-moi-même c'était pas la peine d'en rajouter (c'est TOI l'autre partie de moi même (BREF. Tais toi, tout le monde s'en f*** de ton avis (merci, très aimable de ta part (tu connais ma gentillesse légendaire....))))))
J'ai douze ans, je serai bientôt en 5ème. J'aime lire, écrire des textes ou des poèmes, dessiner, le vent, rêver.
Voilà. Vous apprendrez le reste au fil du temps!
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Un texte de slam sans nom...
Elle commence quand le soleil disparait à l’horizon
Quand la lune défie les étoiles avec prétention
La nuit
Pas celle des assassins, des boites, de l’effervescence de Paris
Mais celle des poètes et des rêveurs qui tombe trop souvent dans l'oubli
Celle qui est la hantise des enfants
Le noir que d'autres trouvent rassurant
C'est l'heure où le voile de l'hypocrisie se lève
L'heure où les plumes crissent sans trêve
Nuit d'émotions, de rêves, d'espoir
Puits sans fond, paroles brèves, rêves noirs
Nuit de silence, comme en transe, nuit d'errance
Tu ne te fais pas confiance? Aucune importance, faut que tu te lances
Dans la nuit, pas d'ennemis, pas d'alliances
Ecris pour toi, pour moi, prouve à la France
Que toi, parmi d'autres, adolescent paumé
Tes mots ont la force de les faire vaciller
Mets un peu de côté tes leçons de physique-chimie
Je le sais, tu peux voir dans la nuit
Il faut juste que tu y croies mais n'essaie pas avec les yeux
Vois avec ton coeur, tu y arriveras mieux
Nuit étoilée, nuit d'été ou nuit sans lune
Nuit de vérité, nuit admirée ou nuit sans brume
Bleue nuit ou noire d'ébène
Place à la nuit, place à la reine
Nuit silencieuse, nuit de solitude
Nuit mystérieuse, nuit d'incertitudes
Monde inconnu, accessible et hors de portée
Tu tombes des nues, tu ne pensais pas être ainsi envoûté
Mais la nuit t'as pris, impossible de la délaisser
Tu ne trouveras plus jamais d'attraits dans tes pâles journées
Nuits interminables et trop courtes à la fois
Nuits de larmes, nuits d'espoir, nuits d'effrois
Toujours à ton bureau mais plus tout à fait sur Terre
En état second, sensation éphémère
Impression de bien être ou d'être tout simplement
Sensation fugitive d'être maître du temps
Déjà le jour revient, trop tôt sans doute
Mais peut-être trop tard, tu as changé de route
Tu n'es plus le même, à jamais la nuit t'as changé
Tu fuiras le jour et seras chaque nuit plus proche de la félicité
Voilà, j'espère que ça vous aura plu!
5 commentaires -
Un poème sur la vie, la mort...
Enjoy et laisse un com', ça fait plaisir ^^
ELLE ATTEND
Peau froissée par le passé
Dernier reflet d'un siècle achevé
Regard usé par les mélodies du temps
Elle attend, elle attend
Elle regarde pour la dernière fois
Son jardin, sa fatigue, son désarroi
Elle se promet qu'elle ne se retournera pas
Elle se promet que rien elle regrettera
A travers la frontière des paupières
Filtre une larme, qu'elle sait la dernière
Sur sa joue, sillonnant un parchemin sans âge
Sur sa joue, dernier voyage, dernière image
Peau froissée par le passé
Dernier reflet d'un siècle achevé
Regard usé par les mélodies du temps
Elle attend, elle attend
Elle contemple le visage de son amant
Qui sourit sur une photo en noir et blanc
Elle sait qu'elle le retrouvera là-bas
Du moins elle espère, du moins elle le croit
Elle sent son cœur qui bat doucement
Elle essuie sa larme, doucement
Hume une dernière fois son vieux parfum
Frotte une dernière fois ses vieilles mains
Peau froissée par le passé
Dernier reflet d'un siècle achevé
Regard usé par les mélodies du temps
Elle attend, elle attend
Elle se lève soudainement
Ouvre la fenêtre, laisse entrer le présent
Se plonge une dernière fois dans la contemplation
Du soleil, du pommier, de l'horizon
Elle se laisse bercée par le chant du merle
Elle ferme les yeux, enivrée, belle
Elle se surprend à fredonner
Un air qui la replonge dans le passé
Peau froissée par le passé
Dernier reflet d'un siècle achevé
Regard usé par les mélodies du temps
Elle attend, elle attend
Un air à la fois doux triste et svelte
Un air aux consonances muettes
Un air qui la fait doucement
Pleurer et danser en même temps
Une berceuse à la fois divine
A la douceur presque angevine
Une berceuse que lui chantait
Sa mère quand elle était bébé
Peau froissée par le passé
Dernier reflet d'un siècle achevé
Regard usé par les mélodies du temps
Elle attend, elle attend
Puis elle replonge dans son enfance
Ses bêtises et son innocence
Simple parfum d'inoubliable
Simple parfum de désirable
Et puis l'adolescence lui revient
Se rappelle avec un sourire fin
Combien elle était jeune et bête
Tous ces caprices, ces prise de tête
Peau froissée par le passé
Dernier reflet d'un siècle achevé
Regard usé par les mélodies du temps
Elle attend, elle attend
Et puis son premier amour
Et sa folie de croire au mot toujours
Un simple regard et puis tout
Semblait terriblement flou
La fin de ses études bâclées
Bâclées pour pouvoir épouser
L'homme qu'elle croyait depuis toujours
L'homme de sa vie, son seul amour !
Peau froissée par le passé
Dernier reflet d'un siècle achevé
Regard usé par les mélodies du temps
Elle attend, elle attend
Amour que seule elle ressentait
A peine enfantée, abandonnée
De celui qu'elle avait aimé
Qui a présent l'avait quitté !
Sa vie elle l'a refaite
Chantant pour faire semblant de l'être
Joyeuse, vivante, animée
Mais aurait-elle cru qu'à nouveau elle le serait ?
Peau froissée par le passé
Dernier reflet d'un siècle achevé
Regard usé par les mélodies du temps
Elle attend, elle attend
Elle a retrouvé l'inespérable
Un amour pur et véritable
Un amour partagé cette fois
Un homme animé par la foi
Mais le cancer l'a rattrapé
Elle est à nouveau abandonnée
Seule, attendant la mort
Seule, guettant encore
Peau froissée par le passé
Dernier reflet d'un siècle achevé
Regard usé par les mélodies du temps
Elle attend, elle attend
Elle attend un sourire en coin
Elle attend l'hypothétique fin
Elle sourit lorsqu'elle vient, enfin
Elle sourit, sourit au destin
Elle se sent légère
Elle n'est plus sur Terre
Elle ferme les yeux
Elle dit adieu
Peau froissée par le passé
Dernier reflet d'un siècle achevé
Regard éteint à jamais
Elle est partie pour de vrai
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